CLÉMENTINE : Ah, Arthur, je te cherchais ! Qui suis-je ?
ARTHUR : Qu’est-ce que c’est que cette question ? Tu es ma sœur, Clémentine !
CLÉMENTINE : Mais non, qui suis-je ?!
Arthur la regarde, étonné.
ARTHUR à part : Elle est devenue folle.
CLÉMENTINE : Alors, qui suis-je ? Tu ne remarques rien de spécial ?
Arthur fait le tour de sa sœur en l’observant. Elle prend une pose pour qu’il puisse bien la voir. Il passe à quatre pattes entre ses jambes, l’examine sous toutes les coutures.
CLÉMENTINE : Ce que tu es lent…
ARTHUR : Ça vient, ça vient ! Tu es euh… toi ?
CLÉMENTINE : Non !
ARTHUR : Tu n’es pas toi ?
CLÉMENTINE : Oui !
ARTHUR éberlué : Mais qui es-tu alors ?
CLÉMENTINE : Fais un effort ! Regarde mes vêtements !
Arthur observe encore.
ARTHUR : Mais, ils sont à l’envers !
CLÉMENTINE : Enfin !
ARTHUR : Tu es… Tu es mal réveillée ?
CLÉMENTINE : Pff, mais non ! Je suis la Clémentine du monde à l’envers. Je m’appelle Enitnemélc. C’est évident !
ARTHUR : Rho, toi et tes idées ! Ça ne sert à rien ton histoire.
CLÉMENTINE : Si ça sert, Arthur ! Parce que grâce à ça, à midi, je pourrai commencer par le dessert !
Arthur se dresse, intéressé.
ARTHUR : Arthur ?
Qui est cet Arthur ? Je m’appelle Ruhtra, moi, chère Enitnemélc !